Grâce au stage effectué au Togo, j'ai eu la possibilité de visiter et découvrir le Togo, un pays totalement différent du nôtre.
Le Togo est l’un des plus petits États africains avec 56 785 km², s’étirant sur 600 km du nord au sud avec une largeur n’excédant pas 100 km. Cette faible superficie n’empêche pas le Togo d’être reconnu pour la grande diversité de ses paysages (une côte de sable fin bordée de cocotiers au sud, des collines, des vallées verdoyantes et des petites montagnes dans le centre du pays, des plaines arides et de grandes savanes plantées de baobabs au nord). La population du Togo est estimée en 2009 à environ 6 millions d’habitants pour une densité de 95 hab/km².
Le Togo comprend une cinquantaine d'ethnies dont les groupes Kwa au sud (peuple éwé) et le groupe Gur au centre et nord (peuple Kabiyé) qui sont majoritaires. Bien que le français soit la langue officielle au Togo depuis l’indépendance, l’éwé et le kabiyé sont les langues les plus utilisées par la population. Il existe plus de 400 églises différentes au Togo les principales sont l'animisme pratiqué par 50% de la population, le catholicisme (26%), l'islam (15%) et le protestantisme (9%).
L'environnement du Togo:
Le Togo accuse un retard sur la gestion de ses déchets. Ainsi, les déchets s’accumulent en dépotoirs sauvages le long des routes, autour des maisons et bouchent les caniveaux. Cela a pour effet dans le meilleur des cas, une prolifération de mouches et moustiques, qui peuvent conduire à des épidémies plus graves. Le plus dramatique reste la pollution de l’ensemble de l’environnement par les plastiques, piles et autres déchets dangereux. En effet, les animaux en liberté se nourrissent dans les dépotoirs et les champs cultivés renferment de grandes quantités d’ordures.
Le problème est donc général au niveau des déchets, d’autant que les systèmes de gestion des ordures actuels sont dépassés, et ne desservent que les grandes villes du Togo.
Systèmes de gestion des déchets:
Le système de gestion des ordures ménagères est principalement présent dans la capitale et tenu par des associations de pré-collecte. Ces associations non rémunérées par la ville sont payées par les riverains qui s’y abonnent. Cela coûte 1500FCFA (moins de 3€) par mois pour un ramassage une fois par semaine. Les agents de pré-collecte, payés par cet argent, passent dans les rues avec un chariot qu’ils poussent et vont déposer les ordures dans un dépotoir intermédiaire avant que des camions bennes ne viennent récupérer ces ordures pour les amener au grand dépotoir de Lomé.
Bien entendu, la limite majeure provient du prix du ramassage, la majorité de la population n’ayant pas cet argent pour ses déchets. Il en résulte donc les dépôts sauvages et les pratiques courantes d’élimination par le feu dans la rue, de nuit.
Les habitudes de vie:
Viennent se greffer à ces problèmes de gestion des habitudes de vie qui sont les principales responsables de la situation actuelle. En effet, tout s’achète dans des sachets noirs : de la nourriture aux médicaments et objets en tout genre. Ces sachets là sont donnés par le commerçant, mais n’arrivent pas jusqu’au domicile. En effet, le consommé puis jeté est monnaie courante, les personnes finissent leur sachet d’eau et le jettent dans la rue. Ils rechargent leurs téléphones portables et jettent la carte dans la rue. La rue sert vraiment de poubelle à tous les habitants, faute d’installations adéquates.
Assahoun, village de mon projet de stage:
Assahoun est un petit village d’environ 25000 habitants, situé à 60Kms au nord de Lomé, proche de la frontière Togo-Ghana. Il s’articule en 18 quartiers {plan sommaire en annexe 2} principalement situés le long de la route de Kpalimé, deuxième route du pays, qui traverse le Togo dans sa longueur.
La situation est claire, il n’y a aucun système de gestion des ordures à Assahoun, chacun dépose ses ordures où bon lui semble et y met le feu lorsqu’il y en a trop. On peut rajouter à cela que la population se sert de l’eau récupérée dans les puits pour boire et manger, cette eau se trouvant au maximum à 3mètres de profondeur. La nappe phréatique est donc très haute, ce qui limite l’épaisseur de terre filtrant les eaux qui se chargent en matières polluantes en surface, notamment en produits chimiques issus des piles. Il faut dire que dans ce village, l’électricité n’est présente que depuis quelques mois, et la population était donc très consommatrice de piles et celles-ci restent encore très utilisées et jetées dans les champs et les rues.
C’est donc un vrai travail sur les habitudes qu’il a fallu réaliser pour pouvoir mener notre travail à bien.
source : wikipédia
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